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G. I. Gurdjieff naquit à Alexandropol, en Russie, près de la frontière persane. Son père descendait des Grecs Ioniens de Césarée. Eleveur de grands troupeaux, celui-ci avait hérité, par tradition orale, d'une très antique culture. Grâce à lui, l'enfance de G.I. Gurdjieff fut tout imprégnée de récits et de poèmes d'un lointain passé.
Bientôt distingué par l'archiprêtre de la cathédrale de Kars, il fut guidé par des hommes capables d'éveiller en lui le goût des valeurs essentielles et reçut à la fois une formation scientifique moderne et une profonde éducation religieuse.
Dans ce sud du Caucase, où se mêlent tant de peuples, Russes, Grecs, Iraniens, Tartares, Arméniens, où s'entrecroisent tant de civilisations et de coutumes, de nombreux faits le convainquirent qu'une connaissance réelle de l'homme et de la nature avait existé dans le passé, que la trace en était effacée, mais qu'il devait être encore possible de la retrouver.
Cette conviction allait orienter toute son existence.
Il s'attacha à la faire partager à des hommes animés comme lui du désir de comprendre le sens réel de la vie humaine.
Avec ces «Chercheurs de Vérité», qui comprenaient des géographes, des archéologues, des médicins, G. I. Gurdjieff, surmontant les plus grandes difficultés, réussit à entrer en rapport avec des communautés très isolées d'Afrique, du Moyen-Orient et d'Asie Centrale, au sein desquelles il recueillit des fragments dispersés d'un enseignement traditionnel. Les soumettant alors au feu des disciplines intérieures les plus rigoureuses, il parvint à les vivre et à reconstituer pour lui-même l'unité de la connaissance qu'il cherchait.
En 1912 c'est un tout autre homme qui rentre en Europe. Une nouvelle tâche l'attend: il lui reste à trouver les moyens de transmettre cette connaissance, en créant des conditions qui permettent à d'autres d'en faire à leur tour l'expérience. Il est alors âgé d'une quarantaine d'années. A Moscou, puis à Saint-Pétersbourg, des groupes de chercheurs se forment autour de lui. L'un de ces premiers élèves, P.D. Ouspensky, devait témoigner plus tard, dans son livre «Fragments d'un Enseignement Inconnu» de la valeur de ce que G.I. Gurdjieff leur apportait: «Ce n'était pas une marqueterie, écrit-il, comme le sont tous les systèmes philosophiques ou scientifiques, mais un tout indivisible.»
La guerre, puis la révolution le décidèrent à venir se fixer en France. Il s'établit en 1922 au Prieuré d'Avon, près de Fontainebleau, et rassembla de nombreux élèves, principalement anglais et américains. En 1924, un grave accident d'automobile l'obligea à changer l'orientation de ses activités: il résolut d'écrire une série d'ouvrages, et de ne plus garder à ses côtés qu'un nombre très restreint d'élèves.
Le 29 octobre 1949 il mourait à l'Hôpital Américain de Neuilly, mais sa pensée était transmise et la connaissance pour laquelle il avait tant lutté demeurait vivante.